Bonjour à tous, nous sommes le jeudi 08 février, vous écoutez le flash quotidien des expatriés. Aujourd’hui, on revient sur l’hommage national aux 42 victimes françaises du Hamas et de l’arrivée de Salah Abdeslam en France. 

 

“Nous sommes 68 millions de Français endeuillés”

C’est par ces mots qu’Emmanuel Macron a rendu hommage aux 42 victimes françaises des attaques du Hamas en Israël ce mercredi 7 février à l’Hôtel des Invalides, à Paris, quatre mois jour pour jour après l’offensive sanglante du mouvement islamiste ayant entraîné la mort de plus d’un millier de personnes présentes dans l’État hébreu. Entouré des portraits des victimes, le président de la République a pris la parole après l’interprétation du Kaddish (chant de deuil) de Maurice Ravel. Le chef de l’État a pris le soin de citer les prénoms des trois Français (Ohad, Ofer, Orion) toujours détenus par le Hamas, rappelant que la France continue de travailler à leur libération.

 

« Cette barbarie a défiguré la France »

A déclaré Meyer Habib à notre micro ce mercredi. Il revient d’ailleurs, dans le podcast à découvrir sur lesfrancais.press et la French Radio, sur la présence des parlementaires de « La France insoumise » lors de l’hommage aux Invalides. Pour le député des Français de la région, la présence de LFI fut une « immense provocation », voire « une gifle ». Il nous explique pourquoi au cours de cette interview. 

 

De retour en France malgré l’opposition de la justice belge

Réclamé par les autorités et les associations de victimes, et initialement prévu par une convention judiciaire signée entre les deux pays, le transfert de Salah Abdeslam a été retardé par une procédure lancée en Belgique. Le 3 octobre dernier, la cour d’appel de Bruxelles accédait, dans le cadre d’une procédure en référé, c’est-à-dire en urgence, à la demande de suspendre le transfert du jihadiste vers la France, considérant qu’un tel transfert risquait d’entrer en violation avec la Convention européenne des Droits de l’homme. Pourtant, les deux Etats ont décidé de procéder au transfert, ce qui n’a pas manqué de faire réagir les avocats des deux côtés de la frontière. Pour ces dernier, faire respecter l’état de droit en ignorant la décision d’un tribunal est un très mauvais signal. 

 

C’est tout pour aujourd’hui. On devrait se retrouver demain matin avec le nom du ministre des Français de l’étranger. En tout cas, la rédaction partage avec vous les échos de ce remaniement : 2 députés des Français de l’étranger devraient rejoindre le banc des ministres. A suivre donc ! Belle journée à tous ! A demain