Un exercice loin d’être amusant, mais essentiel dans un pays comme le nôtre. Ainsi, de nombreux expatriés ont l’impression de vivre une nouvelle expatriation quand ils reviennent en France.
Dans l’idéal, il faudrait entamer les démarches administratives six mois avant votre retour. Premièrement, il faut que les naissances et mariages qui ont eu lieu pendant votre séjour, aient été retranscrits sur les registres du consulat ou de l’ambassade dont vous dépendez. Si votre conjoint n’est pas ressortissant d’un Etat membre de l’UE, il doit avoir un visa de long séjour. Et si vous vous êtes séparé, l’acte pourrait faire l’objet d’une vérification d’opposabilité du procureur de la République.
Pensez également à conserver les fiches de paie, contrats de travail, et diplômes obtenus. Signalez aussi votre changement d’adresse à tous les organismes locaux et demandez les justificatifs qui vous seront nécessaire en France. Enfin, il faudra vous faire radier du registre consulaire et demander une attestation de changement de résidence.
En arrivant en France, contactez la Caisse de sécurité sociale de votre département pour connaître vos droits, qui dépendront de votre pays d’expatriation. Cela influencera aussi vos droits à l’allocation-chômage. Et chaque situation étant différente, la rubrique France Diplomatie précisera chacun des scénarii possibles.
Il faudra aussi penser à déclarer vos impôts auprès du service des impôts des particuliers des non-résidents (SIPNR) si vous perceviez un salaire de source française ou, dans le cas contraire, auprès du service des impôts en lien avec votre nouveau domicile. Et si vous avez des investissements à l’étranger, vous serez également soumis à la déclaration des avoirs détenus à l’étranger (formulaire 2181). Et si vous avez des enfants, n’oubliez pas de les inscrire à l’école, au collège ou au lycée.
Enfin, pour préparer sa famille au retour, en passant d’abord par le dialogue. Les enfants ayant grandi à l’étranger, pourraient se sentir en décalage par rapport aux enfants de leur âge. Et si le réadaptation à son pays d’origine peut prendre du temps, faites-vous accompagner par un psychologue, en cas de besoin.