Coronavirus

273 cas officiellement signalés hier mardi, à Hong Kong 

Discussions entre HK et le continent pour supprimer la quarantaine

La Cheffe de l’exécutif, va interroger les autorités de Chine continentale pour connaître leurs attentes afin de pouvoir commencer à voyager sans quarantaine.

Interrogée hier mardi sur les conditions ou les obstacles à la réouverture de la frontière avec la Chine continentale, Carrie Lam a indiqué que l’année dernière, l’une des conditions préalables était l’absence d’infection locale pendant un certain temps.

Pour la dirigeante de Hong Kong Pékin doit maintenant réaffirmer si cette condition était toujours requise pour la reprise des voyages avec le continent. 

Selon Carrie Lam, Hong Kong doit encore se conformer strictement à une stratégie visant à réduire l’importation de cas, à maintenir la quarantaine dans les hôtels ainsi que le mécanisme de suspension des vols.

L’UE et le G7 expriment leurs préoccupations face au nouveau dirigeant de HK 

Information de Reuters

« Le processus de sélection d’un nouveau chef de l’exécutif à Hong Kong est une source de grave préoccupation et souligne les inquiétudes plus générales concernant les libertés fondamentales dans cette ville », a déclaré lundi le G7, provoquant la colère de Pékin.

Elu dimanche Chef de l’exécutif avec 1.416 voix par un comité électoral de 1.500 personnes, John Lee, était seul candidat à ce poste. 

“Le processus de nomination actuel et la nomination qui en résulte s’écartent radicalement de l’objectif du suffrage universel et réduisent encore davantage la capacité des Hongkongais à être légitimement représentés“, indique une déclaration conjointe du G7 publiée sur le site internet du gouvernement britannique. 

Le bureau de liaison du gouvernement central de la ville a déclaré hier, mardi dans un communiqué, que la “soi-disant déclaration” du G7 était “pleine d’arrogance et de partialité”, ajoutant que le processus électoral de Hong Kong était légal et équitable et demandant au G7 et à l’UE de ne pas s’ingérer dans les affaires de Hong Kong.

Pour rappel, le G7 est composé du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon, du Royaume-Uni et des États-Unis.

Photo©Leon Neal/Pool Photo via AP

Les Hongkongais prudents sur leurs dépenses

Une étude récente a révélé que les résidents dépensent moins pour le logement, l’éducation, la restauration et le shopping, même après avoir reçu les premiers 5.000 HK$ de bons de consommation du gouvernement.  

L’étude a été menée par la Hong Kong Research Association entre le 20 avril et le 5 mai. Jusqu’à 58 % des personnes interrogées ont indiqué qu’elles avaient réduit leurs dépenses de shopping pour des articles tels que les vêtements, les boissons alcoolisées et les produits d’épicerie, tandis que 46 % ont constaté qu’elles dépensaient moins pour les repas.  

L’étude a également montré que 51 % des Hongkongais se trouvaient dans une situation financière plus difficile qu’il y a six mois, 48 % des personnes interrogées estimant que la situation avait affecté leur niveau de vie.  

Par ailleurs, quelque 33 % des Hongkongais craignent de ne pas pouvoir payer leurs factures de carte de crédit dans la situation économique actuelle de la ville.  

L’étude a également demandé aux personnes interrogées leur avis sur les problèmes de logement dans la ville.  

Environ 35 % des personnes interrogées s’attendaient à une baisse des prix des logements dans les six mois à venir, tandis que 19 % prévoyaient le contraire.  

L’association a déclaré que cela indiquait que les citoyens avaient pour la plupart une opinion négative du marché immobilier de Hong Kong, ce qui pourrait être associé à l’instabilité économique de la ville et au cycle mondial de hausse des taux d’intérêt.  

L’association a appelé le gouvernement de Hong Kong à s’efforcer de reprendre rapidement les voyages sans quarantaine de Hong Kong vers le continent pour relancer l’économie locale et améliorer la qualité de vie des citoyens.

Covid : les entreprises françaises vont-elles quitter la Chine ?

Information d’Europe 1

Les restrictions sanitaires en Chine pèsent sur les entreprises européennes, françaises ou américaines installées dans le pays. Beaucoup d’entre elles envisagent de réduire leur prévision de revenus, voire de quitter la Chine. 

En Chine, les entreprises européennes et françaises lancent un cri d’alarme. Les mesures strictes et l’absence de visibilité sur l’avenir conduisent la plupart des entreprises occidentales à réduire leur prévision de revenus pour l’année en cours, voire à envisager de quitter la Chine. 

L’équivalent de 40 % du PIB chinois est impacté par les restrictions liées au Covid-19. D’après une enquête publiée par les chambres de commerce françaises, européenne et américaines, 60% des entreprises étrangères en Chine ont réduit leurs prévisions de revenus pour cette année. 

“75% des représentants des entreprises françaises en Chine, à Pékin et à Shangaï qui sont en confinement, envisagent de partir peut-être même dès cet été. Dans ces conditions, faire du business en Chine demeure extrêmement aléatoire“, déclare Grégory Louvel avocat d’affaires à Pékin.

Enfin la météo avec des températures qui iront de 24 à 27°. Aujourd’hui mercredi 11 mai, nous fêtons les « Estelle ».