Le pays a abandonné quasiment toutes les mesures sanitaires anti-Covid. Ainsi, il n’y a plus de pass vaccinal, et presque la fin total du masque obligatoire. Des mesures prises alors quelques signes montrent une légère reprise de l’épidémie. Et si le pass vaccinal disparaît, il se transforme en pass sanitaire, uniquement pour les établissements de santé au sens large. Quant au masque, il sera obligatoire uniquement dans les transports, et des établissements de santé.
La France suit ainsi l’exemple de plusieurs pays européen, notamment le Danemark, mais la date choisie interroge. Notamment parce que le nombre de cas de Covid semble ne plus diminuer, selon les termes du porte-parole du gouvernement – Gabriel Attal. Mais cela pourrait être imputable à deux phénomènes : la moindre vigilance des Français face à la baisse des restrictions, mais aussi la transmission d’un variant à Omicron, le BA2. Autre interrogation, la fin du pass était liée, il y a quelques semaines, par le ministre de la Santé, à avoir moins de 1 500 réanimations en France. Or, aujourd’hui, on en dénombre encore 1 800. Cela n’empêche donc pas certains médecins et chercheurs de trouver cet allègement trop illisible, précoce et suspect de démagogie, à un mois du premier tour de l’élection présidentielle.
Cependant, le gouvernement s’appuierait sur des prévisions relativement optimistes de l’Institut Pasteur. Ce-dernier estime que la vague de BA2 sera loin des 300 000 cas par jour, observé en début d’année.
Enfin, concernant les voyages, le gouvernement a levé l’obligation de tests PCR ou antigénique pour les voyageurs provenant d’un pays hors UE. La preuve de vaccination sera donc suffisante pour entrer en France. Les non-vaccinés, eux, devront donc présenter un test négatif. Seuls les voyageurs positifs devront alors s’isoler.