Nous avons rencontré le sénateur Ronan Le Gleut qui vient de prendre la tête de la fédération des Français établis hors de France du parti Les Républicains.
Dans cette interview, nous évoquons l’avenir du parti de droite républicaine à l’étranger. Marquée par une chute des adhérents et des résultats en Berne, la fédération des expatriés des LR tente de se reconstruire à la veille des échéances de 2022.
Un parti à relancer
Les effectifs ont chuté, le nombre de conseillers consulaires s’est tassé et un seul sénateur a pu être réélu en septembre 2021. Le bilan de l’ancienne direction n’est pas à la hauteur du premier d’opposition comme aiment à le décrire les cadres républicains.
Pris par d’autres fonctions, le sénateur Christophe André Frassa a donc passé la main au sénateur Ronan Le Gleut qui nous expose sa stratégie pour redonner à cette fédération qui fut longtemps la première à l’étranger.
Des élections à conduire
Les Républicains aimeraient donc retrouver leur splendeur d’antan à l’étranger. Ils espèrent donc que la vague macroniste à refluer laissant la possibilité aux Républicains de retrouver des sièges aux élections législatives. Avec Ronan Le Gleut nous évoquons les ambitions et surtout la méthodologie comme les moyens qui seront déployés pour concrétiser le retour de la droite républicaine.
Un retour qui ne sera possible qu’avec l’élection d’un président issu de leurs rangs ? A quelques jours du congrès qui doit désigner le candidat unique, on revient avec le nouveau président de la fédération des Français établis hors de France sur l’organisation du congrès et la participation des expatriés.
Des combats à mener
Si les élections de 2022 vont rythmer la vie de la “fédé” pendant ses prochains mois. Ronan Le Gleut n’oublie pas ses compatriotes qui à l’étranger peuvent vivre des jours douloureux.
Pour cela, le sénateur ira visiter le centre de crise du Quai d’Orsay afin de partager avec eux son expérience d’expatriés et surtout les remontées de terrain qu’ont pu lui faire les élus consulaires.
Afghanistan, Syrie mais aussi le Liban, l’occasion pour lui de revenir sur l’utilité du groupe de réflexions dédié aux expatriés au Sénat mais aussi sur le projet qu’il avait porté en 2020 pour constituer un fonds pérenne de soutien des Français de l’étranger en proie à des catastrophes naturelles ou politiques (guerres, coup d’Etats, etc.). Un fonds qui serait bien utile, aujourd’hui pour les Français à Beyrouth qui n’arrivent pas à quitter le chaos libanais.