Christophe André Frassa, sénateur des Français établis hors de France depuis 13 ans, président de la Fédération des expatriés du parti Les Républicains, membre du bureau national, est candidat à sa succession. Avec Jacky Deromedi, sénatrice depuis 2014, ils mènent la liste Les Républicain aux sénatoriales de cet automne.
De 1992 à 1997, il fut collaborateur parlementaire (à l’Assemblée nationale puis au Sénat). Ensuite, il occupa la fonction de chef de cabinet d’une commune de 10 000 habitants. Après une pause dans le secteur privé, il devient directeur de cabinet d’une commune de 20 000 habitants avant de retrouver un poste d’assistant parlementaire au Sénat. En 2008, il devient donc sénateur à l’âge de 40 ans.
A la veille de la rentrée politique, pour cette deuxième édition de l’interview politique du dimanche soir de la saison (IPDS), nous l’avons interviewé pour décortiquer les séquences gouvernementales qui ont rythmé cette crise sanitaire avant de faire le bilan de son mandat et de conclure par un tour d’horizon des forces en présence.
La crise sanitaire
Les motifs impérieux
Défait hors d’Europe, LREM, pour le sénateur Frassa, paie la politique présidentielle des motifs impérieux. Il revient en détail sur ces évènements pour lesquels il ne décolère pas.
“Cette mesure a été vécu comme la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Elle a été vécue comme le fait d’être étranger dans son propre pays”
Le sénateur Christophe André Frassa dans le podcast IPDS/22 aout 2021
En sus, les campagnes de vaccination sont aussi au coeur des griefs qu’il porte contre le gouvernement. En effet, Il cible en particulier le Ministère des affaires étrangères et le Secrétariat d’Etat aux Français établis hors de France. Les autorités n’ayant pas anticipé les conséquences des décisions qu’ils ont prises comme d’avoir laissé les expatriés recevoir des doses de vaccins non homologués.
Des aides qui ressemblent à des aumônes
Autre volet que le sénateur Christophe-André Frassa veut dénoncer, c’est la gestion du plan d’aides d’urgences que le parlement a voté. Il s’étonne de l’exécution de la mesure qui, pour lui, ne correspond pas à l’esprit du texte voté par les parlementaires.
L’occasion de revenir sur les rejets systématiques des projets portés par les sénateurs Les Républicains comme l’aide aux entrepreneurs expatriés, la mise en place d’un budget permanent pour les situations d’urgence auxquelles les expatriés pourraient être confrontés.
Les sénatoriales issues de consulaires surprenantes
Une très longue campagne
Marquée par la crise sanitaire, les élections consulaires se sont éternisées sur plus de 18 mois. Tout logiquement, les conditions dans lesquelles elles se sont déroulées ont entrainé une faible participation qu’il regrette.
“On peut regretter qu’on ait pas eu le vote par correspondance qui aurait permis dans certains pays d’avoir une participation plus accrue”Le sénateur Christophe André Frassa dans le podcast IPDS/22 aout 2021
Dans cette séquence, on fait le point aussi sur le résultat du parti Les Républicain lors des élections consulaires. Il explique ce qui a conduit à un recul du nombre d’élus en mai 2021, en particulier en Europe.
La Maison des Français de l’étranger
Le Sénat se définit comme la Maison des Français de l’étranger. Christophe Frassa nous explique la longue histoire qui lie la communauté des expatriés et le Palais du Luxembourg. Il revient aussi sur le rôle du sénateur des Français de l’étranger qui a l’avantage d’avoir une vision transversale des problématiques rencontrées par les expatriés où qu’ils soient dans le monde.