La dernière enquête annuelle du cabinet Mercer a été publiée ce mardi, et il apparaît que la ville la plus chère du monde pour ses habitants, est Paris.
Et concernant les expatriés, c’est la capitale du Turkménistan, Achkabad, qui arrive en tête. Elle compte peu d’expatriés, mais une « forte inflation locale » l’a faite passé de la 2è à la 1è place cette année, explique Jean-Philippe Sara, responsable de la mobilité internationale chez Mercer France. Hong-Kong, quant à elle, passe deuxième, notamment à cause d’un prix des logement très élevé. Et c’est la capitale du Liban, Beyrouth, qui complète le podium. Elle était pourtant 45è l’an dernier, mais l’inflation due à la crise économique, la pandémie, et les explosions d’août dernier expliquent cette progression incroyable dans le classement.
Et dans le top 1à des villes les plus chères pour les expatriés, on retrouve Tokyo (4è), Shangaï (6è), Singapour (7è), ou encore Pékin (9è). Ces villes asiatiques sont accompagnées par les trois villes suisses de Zürich (5è), Genève (8è) et Berne (10è). Londres est 18è, et Paris, se hisse de la 50è à la 33è place, en raison de la force relative de l’€ par rapport au Dollar. Pour ce qui est des villes américaine, New-York est 14è, Los Angeles (20è) et San Francisco (25è). En Inde, Bombay est 78è, alors que Mercer a constaté une baisse des expatriations pour des raisons pratiques et financières liées à la crise du Covid19. Les expatriations traditionnelles, quant à elles, baissent d’une durée de 3 à 5 ans, et les allers-retours se font de plus en plus fréquents, entre le pays de résidence et le lieu de travail, quand la durée de vol ne dépasse pas 6h. Il n’est pas rare non plus que sur une mission de 18 mois à l’étranger, le ou la salarié(e) parte seul(e) et revienne 2 à 3 fois dans l’année.
De nouvelles formes de mobilité qui posent quelques problèmes aux entreprises, tant en terme de visas, de fiscalité, que de sécurité sociale.