C’est ce que qu’a annoncé le directeur du Fonds souverain russe – Kirill Dmitriev – lundi. Des accords de production auraient donc été trouvés avec des sociétés italiennes, espagnoles, françaises et allemandes, en attendant une homologation par l’Agence Européenne du Médicament (AEM).
Si le nom de ces groupes n’a pas filtré, on sait déjà, depuis le 9 mars, que l’entreprise pharmaceutique italo-suisse, Adienne, devait produire le vaccin russe, en Lombardie. Et si Spoutnik 5 n’est pas encore autorisé dans l’UE, les autorités russes affirment pouvoir vacciner 50 millions d’Européens, dès juin prochain. Et pour l’heure, seule la Hongrie a approuvé son approvisionnement, outre l’autorisation de l’AEM.
Pourtant, le vaccin russe avait été accueilli avec beaucoup de scepticisme dès cet été. Il n’aurait été testé que sur une dizaine de personnes, mais a, depuis, convaincu près de 50 pays à travers le monde. Sa fiabilité a même été validée en février, par la revue scientifique The Lancet. Moscou l’a donc célébré comme une prouesse scientifique sur le rival américain, et un succès historique pour la Russie de Vladimir Poutine. Son nom n’a d’ailleurs, pas été choisi par hasard. Spoutnik ayant été le premier satellite à avoir été envoyé en orbite, en 1957.
Une alternative à la vaccination qui pourrait donc s’avérer crédible, au vu des difficulté qu’éprouve l’UE, pour se fournir en vaccins occidentaux…