Des éclaircissements seront notamment apportés lors de l’Assemblée des Français de l’Etranger, qui débute lundi, le 5 octobre, pour s’étendre sur toute la semaine prochaine, à Paris. Le Gouvernement devrait en profiter pour remettre sont rapport sur le vote par internet, aux élus représentant les expatriés.
Car une vraie menace de troisième vague plane sur les scrutins organisés au Printemps prochain. Et de nombreuses circonscriptions consulaires craignent de ne pas pouvoir organiser les élections des 29 et 30 mai 2021.
Or, un nouveau report n’est pas envisageable. Les 6 sénateurs des Français de l’Etranger n’ont pas été renouvelés, le week-end dernier, car les nouveaux élus consulaires ne seront connus que l’an prochain. Deuxième obstacle : la réforme des pouvoirs des élus consulaires, qui ne peut être appliquée sans leur élection. La Direction des Français à l’étranger et de l’administration consulaire accorde donc une grande confiance au vote électronique, développé par la société SCYT, après l’avoir testé en janvier 2020. La sécurité, l’accessibilité et l’ergonomie de l’outil ont été mis en exergue. Ce système apporte également satisfaction sur la sécurité sanitaire, l’élimination de la gestion des bureaux de vote, et les économies qui en découlent.
Seul hic, et il est majeur. La société SCYT a déposé le bilan cet été du côté de Barcelone, et cherche un repreneur. À ce jour, aucun candidat ne s’est déclaré, et l’audience est prévue à la fin de l’année, pour y voir encore plus clair. Les élections consulaires et sénatoriales, sont donc entre les mains d’un juge catalan…