Une rentrée entourée de nombreuses incertitudes, liée à la crise du coronavirus qui continue de sévir dans l’hémisphère sud, et dont on ne sait toujours pas si les cours pourront être assurés en présentiel. Ces bourses servent, pour partie, à financer un système d’éducation à l’étranger qui est payant, contrairement à ce qui est en vigueur en France.
Le conseil consulaire des bourses se réunit deux fois dans l’année : une fois au printemps, afin d’émettre un avis et faire des propositions à la Commission nationale des Bourses, qui se réunit en juin, à Paris. Puis une deuxième fois à l’automne, pour prendre en compte les demandes des familles venues s’installer après la limite des dépôts de dossier. Les critères d’attribution et le mode de calcul sont alors fixés par l’Agence pour l’Enseignement du Français à l’Etranger. Ainsi, les enfants de nationalité française, inscrit au registre des Français établis hors de France, doit résider dans la circonscription consulaire avec 1 ou 2 de ses parents. Pour les maternelles, ils doivent avoir au moins 3 ans dans l’année civile concernée.
Et parmi les motifs de rejet, on retrouve : un dossier arrivé hors-délai ; un dossier incomplet ou un formulaire non-signé ; des déclarations inexactes ; des incohérences dans les chiffres ; et des revenus ou un patrimoine immobilier plaçant le dossier hors barème. La Commission nationale des bourses se réunira également en décembre. Dans tous les cas, les demandes devront être renouvelées chaque année.