Parmi les exemples d’actions concrètes mises en place par ces associations, citons l’aide directe apportée par l’accueil des Français en Belgique ; les soins apportés par le Comité Tricolore aux Etats-Unis ; ou encore la fourniture de masques en Asie.
Un soutien d’autant plus essentiel depuis la suppression de la réserve parlementaire en juillet 2017, qui permettait aux députés et sénateurs de l’étranger d’accorder des subventions aux associations locales, pour un montant de 3,3M d’€. Le Secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères a créer le Soutien au Tissu Associatif des Français de l’Etranger (STAFE) pour y remédier, en s’appuyant sur une campagne de candidature de fonds. Or il y a quelques jours, la campagne 2020 a été reportée à l’année prochaine. Les crédits STAFE de l’année 2020 correspondront à 1,9M d’€, soit en baisse de 45%, par rapport à 2019. Mais le hic dans cette histoire, c’est que ces crédits ne sont plus affectés aux associations, mais à des organismes sociaux et des centres médicaux. Une noble cause, qui se heurte cependant à la façon dont le dossier a été géré. La décision ayant été prise à Paris, sans concertation, déplorent les associations locales.
Ce qui a du mal à passer, c’est également que ces centres sont inégalement répartis dans les 130 circonscriptions consulaires. Les Français de l’étranger n’auront donc pas accès au même soutien et aux mêmes aides, selon où ils habitent. Enfin, la méthodologie d’attribution reste opaque. C’est davantage l’administration que les élus de terrain qui auront voix au chapitre pour répartir ces sommes.
Alors après l’imbroglio dans le dossier des établissements scolaires à français à l’étranger, c‘est encore une fois toute la diplomatie d’influence et le réseau consulaire qui est en danger.