Coronavirus: en Chine, un nombre de «cas importés» record fait craindre une nouvelle vague
Les autorités chinoises ont annoncé dimanche 12 avril que 99 nouveaux cas dont 97 « cas importés » de contamination au coronavirus avaient été diagnostiqués, selon les données publiées par la Commission nationale de la Santé.
Ce chiffre, dû en majorité à des personnes arrivant de l’étranger, n’avait jamais été atteint depuis le début de ce décompte et fait craindre une deuxième vague de l’épidémie de Covid-19.
Ces cas issus de l’étranger sont principalement le fait de ressortissants chinois rentrant dans le pays. Sur ces 99 nouveaux cas, 52 ont été diagnostiqués à Shanghai, selon l’agence Reuters qui cite la commission municipale de la santé. Celle-ci affirme qu’il s’agit de Chinois de retour de Russie et du Canada.
Bien que le nombre de cas ait fortement baissé, un appel à la vigilance
Seulement 4 cas recensés de COVID-19 dimanche. Le Dr Ho Pak-Leung du Centre des infections et maladies infectieuses, de l’Université de Hong Kong a indiqué, lors d’un entretien à la radio hier lundi, que la baisse du nombre de cas confirmés récemment était attribuable à une diminution importante du nombre d’arrivées.
Le nombre total de cas d’infection locale, dimanche, n’était que d’un chiffre, car le dépistage du virus effectué les jours fériés est inférieur à la normale, ce qui ne signifie pas que l’épidémie est maîtrisée.
Pour lui, le long congé de Pâques a amené de nombreuses personnes à sortir ou à se réunir dans des lieux publics. Par conséquent, il est nécessaire de savoir si les cas vont augmenter à nouveau après ce long week-end.
Le Dr Ho Pak-Leung a appelé le public à maintenir un haut degré de vigilance, à porter des masques et à maintenir une distance sociale. Il croit également que même en mai et juin, il n’est toujours pas adapté pour voyager sur le continent ou à l’étranger.
Le secrétaire financier insiste sur la transparence des subventions aux employeurs, le déficit budgétaire de HK dépasse 276 milliards de dollars HK
Le secrétaire financier, Paul Chan, a déclaré dimanche à la radio que le déficit budgétaire de Hong Kong cette année pourrait dépasser 276 milliards de HK dollars.
Il a expliqué que l’ensemble de ces mesures de secours coûte plus de 130 milliards de HK dollars. Lorsqu’il a présenté le budget à la fin de février, il a prévu un déficit budgétaire de près de 140 milliards de HK dollars. Ces mesures, combinées aux mesures annoncées récemment, porteraient le déficit total à près de 280 milliards de HK dollars. Étant donné qu’en période de récession économique, les recettes fiscales et les recettes provenant de la vente de terrains diminueraient inévitablement, le gouvernement estime tout à fait possible de voir le déficit de cette année dépasser les 280 milliards de dollars.
Report possible du DES
Le ministre de l’Éducation, Kevin Yeung, a indiqué hier, lundi, que l’épidémie de coronavirus pourrait évoluer et qu’il y avait donc encore une probabilité que les examens publics pour le DES, diplôme d’enseignement secondaire (DSE) soient à nouveau retardé, même si à aujourd’hui, la date du 24 avril reste encore l’objectif.
S’exprimant sur une émission de la radio RTHK, Kevin Yeung a déclaré que si le nombre de cas augmente la semaine prochaine, les fonctionnaires feront de la santé des étudiants leur priorité. Il affirme que même s’il semble y avoir une tendance à la baisse des cas signalés à Hong Kong, il faut faire preuve de prudence et les examens ne peuvent avoir lieu que si l’épidémie est maîtrisée.
Pour mémoire, les examens ont déjà été reportés d’un mois.
Chine : les chats et les chiens ne sont officiellement plus comestibles
En Chine, la consommation de la viande de chiens et de chats était rare et circonscrite à quelques régions. Elle ne sera désormais plus autorisée du tout : le ministère de l’Agriculture et des Affaires rurales a publié une liste la semaine dernière, qui recense les animaux pouvant être élevés pour leur viande, leur fourrure, ou encore pour le secteur médical. Les chiens et les chats en sont désormais exclus, considérés comme des animaux de compagnie.
La Humane Society International américaine a salué cette avancée, soulignant dans un communiqué que c’était la première fois que le gouvernement chinois reconnaissait officiellement que les chats et les chiens ne sont pas destinés à être mangés. Selon cette organisation, 10 millions de chiens seraient tués tous les ans en Chine pour être mangés.
D’après un sondage remontant à 2017, moins de 20% de la population chinoise consomment de la viande de chien de manière irrégulière. À Yulin, où se tient un festival de la viande de chien, 72% des personnes interrogées ne mangent pas régulièrement de la viande de chien, malgré les efforts des vendeurs pour promouvoir cette pratique.
Un porte-parole du gouvernement de Shenzhen a ajouté que les chiens et les chats avaient établi une « relation encore plus proche avec les humains que d’autres animaux, et interdire la consommation de leur viande est une pratique courante dans des pays développés, ainsi qu’à Hong Kong et à Taïwan. Cette interdiction répond aussi à la demande et à l’esprit de la civilisation humaine ».