Pour les Français et les francophones expatriés à l’étranger, lesfrancais.press sur les antennes de Lisbonne, du Benelux et de Hong-Kong/Macao de la French Radio, avec Anthony Verpillon, vous parle aujourd’hui dans Expatriés&Citoyens du départ de Paula Forteza de LREM, dans le cadre des élections Municipales, mais aussi pour des raisons bien plus profondes.
La Députée des Français de l’étranger en Amérique Latine, s’engage sur la liste dissidente de Cédric Villani, et sera tête de liste dans le 19è arrondissement de Paris. Ses détracteurs – des élus consulaires de La France Insoumise, et des Français du Monde Ecologie et Solidarité – y voyant un désintérêt pour son mandat parlementaire, ont lancé une pétition pour presser Paula Forteza à démissionner. Mais au-delà de ces préconisations, Paula Forteza a décidé de claquer la porte – comme une dizaine d’autres avant elle – réglant ses comptes au passage avec un parti qu’elle juge « verrouillé, qui récompense les amitiés plus que les compétences et suit une dynamique d’exclusion, et de rétrécissement, plus que de rassemblement ». La désormais, ex-députée LREM, espère donc la création d’un « groupe écologiste et progressiste » ou « écolopressisme » qu’elle juge comme « une voie crédible et prometteuse ».
Une démission qui a pourtant étonné ses opposants, l’élue française au Chili – Laure-Hélène Filhol – en tête. Et ce départ de LREM pourrait ne pas être le seul. Le conseiller consulaire et conseiller national en Argentine, Michel Menini, a indiqué soutenir Mme Forteza sur les réseaux sociaux. Mais à Paris, c’est un silence gêné qui anime la majorité présidentielle. Rappelons, en effet, que la circonscription de Paula Forteza représentait 27 pays, dont très peu de soutiens à la majorité présidentielle, par les conseillers consulaires sur place. Ce départ va-t-il fragilisé LREM dans la course aux élections sénatoriales d’octobre, et d’ici là, aux élections consulaires des 16 et 17 mai prochain ? Le scrutin du 19è arrondissement de Paris, va étonnamment joué un rôle décisif dans celui à l’autre bout du monde.