Pour les secrétaire national à l’international et à l’Europe, du syndicat Aetl UNSA – Boris Faure – cette journée fût même historique.
Si les administrations des lycées de Londres et Barcelone n’ont pas communiqué sur les chiffres de mobilisation, la contestation fût forte, partout ailleurs en Europe. Notamment à Athènes, avec 11 grévistes sur 16, la moitié à Vienne, et 8 sur 9 à Ankara. Des perturbations aussi à Lisbonne, Madrid et Bruxelles ou encore à Bucarest. En revanche, aucune difficulté à Berne et Amsterdam.
En Asie, la mobilisation a été variable. S’il n’y a pas eu de difficulté en Chine, les autres pays du continent ont été touchés.
Mobilisation forte également au Maghreb, notamment en Tunisie et au Maroc, qui dispose d’un intense réseau éducatif français.
Et si la réforme des retraites était en toile de fond, on a également ressenti les inquiétudes quant à l’évolution du réseau international, en filigrane. Une façon de dénoncer la priorité donnée à la privatisation du réseau, et l’appel à des contrats de droits locaux, selon Patrick Soldat, de la FSU.
Boris Faure, a donc considéré cette journée comme « historique ». Considérant même qu’une telle réforme était d’actualité tous les 30 ou 40 ans. D’autant, qu’à l’AEFE, la question des pensions est majeure… Une grande partie de la dotation de l’Etat est justement dirigée vers les pensions. Et Boris Faure de réclamer « aucun perdant, en France comme à l’étranger ». Reste donc à savoir quelle sera la suite donnée au mouvement ? Si certains hommes politique, comme Jean-Luc Mélenchon, comparent cette grève, à celle de 1995, on ne sait toujours pas, qui du gouvernement ou des syndicats remportera son pari ?